Lorsque nous tentons de trouver des réponses à nos questionnements relatifs au TDAH, une panoplie de solutions (de traitements) nous sont proposés. Depuis 3 ans, j’en ai entendu plusieurs et je me suis renseignée. Comme le TDAH est un trouble assez large dans sa définition et dans ses spécificités, il est normal d’avoir plusieurs approches ; celle qui calme l’hyperactivité ou celle qui améliore la capacité d’attention… rares sont les traitements qui permettent de solutionner tous les aspects de ce trouble. On dit souvent que la combinaison des interventions est le meilleur gage de succès. Mais commençons donc par le commencement, quels sont les principes de base pour une intervention efficace?
Principes de base pour une intervention efficace
Avant de choisir (ou d’essayer) un traitement, il est important de connaître les principes de base d’une intervention efficace :
- Bien connaître le TDAH et ses limites – bien se renseigner pour savoir ce qui est bon pour notre enfant et surtout, réalisable.
- Reconnaître les limites des interventions – le TDAH ne se guérit pas, il se stabilise. On agit sur les symptômes et ainsi, on prévient l’apparition de d’autres problèmes.
- Bien évaluer les déficits de votre enfant et ses ressources – un bon plan d’intervention qui tient compte des limites mais aussi des forces de l’enfant.
- Intervenir plutôt que de ne traiter que les symptômes – les symptômes se traitent bien avec une médication, mais la petite pilule seule n’est pas une solution, il faut aussi agir sur les aspects plus globaux, donner à l’enfant des outils.
- Choisir des interventions en fonction des besoins et des ressources – chaque enfant TDAH arrive avec sa propre petite valise, il faut donc mouler les interventions en fonction des besoins de celui-ci et de sa personnalité.
- Intervenir de façon intensive et à long terme – une intervention intensive suppose une période de 50-60 heures d’intervention par tranche de 6 mois. Cette intervention est nécessaire durant toute la période du primaire ainsi qu’au début du secondaire.
- Miser sur la concertation – L’aspect multidisciplinaire du traitement augmente l’efficacité de l’intervention. Plus les intervenants seront impliqués et plus les milieux de vie seront touchés, plus efficace sera l’intervention.
Traitements suggérés
J’avais pensé vous présenter les traitements qui ne fonctionnent pas, mais en y repensant, je me suis dit qu’il valait mieux vous présenter ce qui est recommandé dans le guide de référence que je consulte pour la rédaction de certains billets : « Mieux vivre avec le TDAH à la maison » et garder les traitements inefficaces pour un autre billet.
Voici donc le tableau des traitements suggérés en fonction de l’âge de l’enfant (représentés tel que présenté dans l’ouvrage) :
Enfant d’âge préscolaire | Enfant du primaire | Adolescent |
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(mêmes interventions qu’au primaire)
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Ces interventions vous interpellent, peut-être que vous en connaissez déjà plusieurs. J’ai l’intention d’en savoir un peu plus sur certaines interventions telles que le neurofeedback et la remédiation cognitive. Si vous avez de l’information détaillée sur celles-ci, ne vous gênez pas pour me transmettre l’information via notre page facebook.
RÉF. : Mieux vivre avec le TDAH à la maison, Line Massé, Martine Verreault, Claudia Verret, Chenelière Éducation, 2011